Le pays est directement très différent... A Villazon, ville frontière dont seul un pont la sépare de La Quioca en Argentine, ce qui frappe d'abord comme différence, c'est qu'il n'y a que des échoppes minuscules. Mais surtout la population: toutes les femmes sont en habits traditionnels (2 nattes, chapeau souvent melon, jupe avec jupons,...) et la plupart porte un tissu dans le dos pour transporter marchandise ou bébé.
Nous comptons faire 100km pour rejoindre Tupiza. A la sortie de Villazon, nous sommes surpris par un élastique composé de chambre à air qui nous barre la route. Nous comprenons qu'il faut descendre de la voiture, rentrer dans un petit bureau, c'est le payage routier ! Une fois l'argent donné, un policier met un cachet sur le ticket...
La route est bonne, asphaltée, même si nous devons descendre dans de nombreux rios à secs pour éviter les travaux de réalisation de ponts. Nous serons aussi bloqués sur la route pendant un certain temps car un rocher a été dynamité et la route est bloquée pendant tout le déblayement. Le passage a été folklorique, à deux centimètres d'une pelleteuse de plusieurs tonnes avec des cailloux qui continuaient à glisser lentement de la roche éclatée... Il faut aussi passer sous la roche par un tunnel en construction. On le voit, le réseau bolivien essaye de s'améliorer. On disait jusqu'il y a peu que la Bolivie disposait de 1500 km de route ! Plus tard, on comprendra de quoi est fait le reste du réseau...
Nous arrivons alors à Tupiza (3000m), que l'on appelle aussi le far-west bolivien. Petite ville sympa, dernier lieu de ravitaillement en tout avant le départ vers le sud-lipez.
Les marchés locaux sont remplis de petites échoppes où l'on mange le midi pour 1 euro par personne |
Ayant reçu l'info par les Manohé, nous avons trouvé à loger dans le parking d'un hôtel avec accès aux douches, toilettes et même une petite cuisine, le tout pour 7 euros par nuit. On avait également accès au wifi et à la piscine de l'hôtel principal à 500m de là.
On s'était promis de faire une randonnée à cheval, le lieu est idéal pour cela. Très sympa, nouvelle expérience pour Thomas et paysage magnifique.
Nous avons aussi passé deux nuits dans le petit hôtel (une chambre de 4 pour 14€) pour avoir un confort suffisant quand l'un de nous est malade, rien de grave toutefois. On a aussi dû réparer une fuite d'eau dans la cellule de la tégécar, avec beaucoup de chance nous avons trouver une pièce qui s'adaptait sur notre pompe (ouf). Autre coup de chance mais on ne résiste pas à vous le raconter. Nous faisons les dernières courses, nous allons et venons à la voiture avec les provisions. Dans un moment d'inattention, je (Etienne) ferme la porte avec les clés à l'intérieur... La clé de secours normalement cachée sous la chassis a disparu... Que faire... On trouve un serrurier ou plutôt un copieur de clé dans la rue. Il rechigne à venir et pour finir accepte de me suivre. Il prend son matériel et essaye pendant plus d'une demi-heure, toute une série de vieilles clés de voitures (!), il essaye aussi de crocheter, rien n'y fait. On pense déjà à devoir casser la plus petite des vitres. A un moment, Gwen se rappelle que le toit a été rabaissé mais sans doute pas sanglé au maximum avec nos diverses allées et venues. Je l'aide donc à grimper pour vérifier l'idée. Après plusieurs acrobaties, victoire, elle est à l'intérieur. On est sauvé. On remercie le serrurier qui est hilare et content aussi. On le paye pour le dérangement et on lui demande en même temps de nous refaire une clé en plus... On ne nous y reprendra plus.
photo souvenir de l'acrobate! |
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Belle journée! Cheval, acrobaties, c'est presque le cirque du soleil!
RépondreSupprimerEtienne, t'as la clé?
Susto hé?
Besos,Nini y JC.