Yunguyo

Bye bye Bolivia.



Après 5 semaines en Bolivie, il est temps de passer la frontière et de rejoindre le Pérou

Et comme tout voyageur nous savons qu'une frontière, c'est toujours une aventure qui peut soit se passer comme une lettre à la poste, soit comme le pire des cauchemars. Notre passage au Pérou se situe plutôt entre les deux... 


Côté Bolivien aucun problème. Obtention sans difficulté aussi d'une copie des documents de sortie pour éviter le problème rencontré par certains pour une entrée ultérieure en Bolivie. On ouvre même la barrière de sortie tout seul...

Côté Pérou, immigration sans soucis, rapide. Pour le véhicule, pas de soucis mais beaucoup de temps nécessaire y compris pour lister les marques, modèles et numéros de série des appareils électroniques (pc, tél sat, vidéo,…). Un stress toutefois quand le douanier nous demande si on est en possession de drogue. On répond non bien sûr mais à ce moment, petit stress en pensant aux feuilles de coca que l'on a oublié de liquider avant la frontière. Oups. Je ressors du bureau en disant que j'ai oublié un document, j'empoche rapido la coca et me dirige à l'arrière du bureau de douane en feignant un besoin urgent. Ouf, elle est liquidée.



Les démarches terminées, il reste à passer un dernier contrôle, celui de la police ! Contrôle de la licence internationale de conduite, certificat d'immatriculation du véhicule et assurance. On m'invite à rentrer dans le bureau. Je montre les papiers. Il discute un peu sur le fait que seul mon premier prénom est inscrit sur le certificat d'immatriculation. Il me dit ok tout est en ordre et puis me dit sans plus :

« 10 $US »

Je lui demande pourquoi, et j'entends ce que d'autres ont déjà entendu :

« Pour la rénovation » me dit-il en montrant le plafond en piteux état.

Je lui dis que d'autres voyageurs m'ont déjà indiqué que ce n'était pas obligatoire. Il me répond alors en remettant la main sur mes documents que ce n'est pas obligatoire mais seulement si c'est possible.

Tout en reprenant tous mes documents de dessous sa main, je lui dis que ce n'est pas possible et je pars. Un beau sourire à l'agent qui est dehors, il baisse la chaine. Je démarre vite fait et avant qu'il ne me cherche des ennuis, fouille la voiture,…

Pas mécontent une fois la chaine passée mais on se demande quand même toujours comment réagir. Sympa comme accueil péruvien non ?

On s'arrête dans le premier village, on achète une boisson, une glace et on voit les prix subitement augmenter par rapport aux locaux. La première impression n'est donc pas top mais on passera vite au dessus.

Nous sommes bien au pays des Incas

Bivouac sauvage au bord du lac un peu après la frontière. Un endroit comme on les aime.

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