Changement total de décor et d'atmosphère, après le froid, la sécheresse et les paysages minéraux, nous débarquons pour quelques jours dans la forêt amazonienne, son humidité et sa chaleur.
Pour éviter une très longue piste (près de 20h en bus) pas toujours en bon état, nous avons pris la même option que beaucoup de voyageurs, l'avion. Il faut 40 minutes pour relier La Paz à Rurrenabaque à 240 km au nord-est.
Le trajet en lui-même est déjà une fameuse expérience. Imaginez un avion de 19 places avec vue directe sur les pilotes. Un p'tit coucou à hélice qui en quelques minutes se retrouvent au dessus des sommets enneigés bordant La Paz.
Et quelques instants plus tard, on arrive dans un aéroport de brousse ! La porte s'ouvre et la chaleur est bien présente sans oublier l'humidité des climats tropicaux. Incroyable.
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Aéroport de Rurrenabaque |
En route pour l'agence Madidi avec qui nous avons décidé de partir dans la jungle. Madidi travel est une agence très différente des autres, elle oriente toute son action vers la préservation et la reconstruction de la forêt amazonienne. Sous l'impulsion de sa directrice, Rosa-Maria, ils ont achetés une partie de la forêt pour la transformer en réserve naturelle privée. L'endroit est magique, nature, protégé, les animaux y sont visibles car ils n'ont pas peur d'être tiré par le premier chasseur venu. Cerise sur le gâteau, on est seul. Il n'y a pas de hordes de touristes comme dans le parc national Madidi tout proche que toutes les autres agences envahissent. Ils font attention à tout au niveau écologique et s'interdise bon nombre de pratiques pourtant demandées par les touristes. Dernière chose, les guides accompagnent maximum 5 personnes par groupe contre 10 pour d'autres agences. Pour nous, le choix a été évident et on ne l'a pas regretté.
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Rosa-Maria |
Pour rejoindre la réserve, près de trois heures de bateau sont nécessaires sur le Rio Beni. Sur le Rio, on découvre de nombreux pêcheurs qui viennent ici pour quelques jours pour remplir leur nasse. Ensuite, c'est la magie qui intervient toute seule ou presque.
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Pêcheur du Rio Beni |
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Habitation de pêcheur |
René, notre guide, est vraiment génial, attentif. Il connait la jungle depuis son enfance, il est originaire d'une communauté dans laquelle il vit aujourd'hui encore. Il vit de l'agriculture et de son travail de guide. Son père lui a appris la jungle et puis il a continué à apprendre surtout dans le domaine des plantes médicinales et des traditions ancestrales. Notre séjour dans la jungle terminé, il a pris une demi-journée pour nous accompagner auprès d'un "Ostéopathe" de la jungle pour aider Elodie à remettre son poignet bien en place. Après cela, nous avons encore eu l'occasion de discuter ensemble sur la vie ici et en Belgique. Un très bon moment de découverte d'un bolivien et de la vie de sa famille, c'est d'autant plus génial dans un pays où c'est plutôt la timidité qui est l'attitude première du bolivien. On a aussi appris que René organisait des trekkings dans la jungle, si ça vous dit, on a son numéro de portable.
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René nous propose un apéritif de larves |
L'ambiance de la jungle, c'est difficile à reproduire sur un blog. Vous aurez les photos (on en a même fait trop ) pour vous faire une idée mais la jungle, c'est aussi, les bruits, les odeurs,... le jour et la nuit.
Parfois aussi les surprises. Pendant que René est avec Thomas pour lui confectionner un véritable arc à flèche de la jungle, je (Etienne) fait tranquillement des photos quand tout à coup, je vois juste à 2m de moi, un serpent jaune de 2 à 3m de long... On rapplique dare dare près de René. Il me demande de quelle couleur est le serpent. Jaune, on peut aller à sa recherche. Séquence frisson...
Pour nous, c'est certainement un moment fort, un moment inoubliable!
On oubliera assez vite le seul point noir de notre périple. Au retour, panne de moteur sur le bateau! On rejoint la rive. Le pilote demande si quelqu'un n'aurait pas un gsm car lui, il en a un mais il n'a plus de crédit! On essaye: pas de réseau (ça ne nous étonne pas vraiment). Il est persuadé qu'il y a du réseau de l'autre côté du rio... il crie pour appeler un pêcheur pour emmener une petite équipe de gsm sur l'autre rive. Résultat, ça marche, il reste à attendre. 2h pour voir arriver nos sauveurs. Pas de stress jusque là, pour une fois que le problème mécanique ne doit pas être réglé par nous... Par contre, le retour s'est fait de manière trop tardive et une navigation de nuit sans lampes sur le rio au courant fort à remonter et avec les arbres qui effleurent, c'était vraiment un mauvais moment à passer. On était tous bien contents une fois Rurrenabaque rejoint.
Quelques autres photos de nos activités à Serere: pêche du piranha, recherche des caïmans avec lampes de poche, sur la piste des singes, dégustation des insectes de la jungle ...
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On en a tous mangé, c'est pas mauvais le "caterpillar". Une larve qui goûte la noix de coco... |
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Avec cet arbre là, on teint les tissus en rouge, on fait du chewing gum, de la colle et on rend les tissus imperméables. La jungle, un vrai supermaché. |
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Fleur de la famille de la banane |
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le point rouge, c'est l’œil du caïman |
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Des milliers de fourmis qui, de nuit, emporte dans le nid des morceaux de feuilles pour cultiver des champignons, leur nourriture future |
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Notre chambre |
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Une Tarentule vient nous dire bonjour au souper |
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La pêche au piranha. Un fil, un hameçon et un morceau de viande rouge! |
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Et ça marche! |
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Des dents impressionnantes. Une saveur très sympa pour le souper. |
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Pouah les larves.... on se croirait à Koh Lanta !! (mais peut-être vaut-il mieux manger ça que des fraises mdr ! Et oui Cécile est passée et on a parlé de vous.. je vous l'ai dit !)
RépondreSupprimerJe crois qu'ici on préfère le steak frites ou les moules.
Joli le pendula : on en a vu en Guadeloupe, j'adore !
Par contre les bestioles que vous avez croisées ne me plaisent guère... tarentule (et Ophélie qui se plaint des "grosses" araignées qui squattent sa chambre !), serpent, caïman, piranha... beurk beurk beurk
Décidément l'aventure en direct ce n'est pas trop pour moi... je préfère la vivre par personnes interposées... vous par exemple !
Bisous grisâtres de Belgique...
Martine V
Bonjour tout le monde, je suis heureux de vous voir à cet endroit, c'est bien! Je trouve que Thomas grandit vite! Très belle expérience...difficile à faire dans la vallée de la Molignée! Le problème, au retour sera de trouver ces victuailles au Super marché d'Ottignies!Bonne continuation et surtout, profitez!Alors Thomas, ce qui fait que le pirahna est comestible? Le tout est de faire attention aux doigts!Besos, Nini y JC.Louis et Michêle viennent de passer à Mar del Plata.Nous attendons Thomas et Corina et les enfants.
RépondreSupprimerAh ça! Etienne a vu se réveiller sa passion pour la pêche...il ne pouvait pas manquer ça! Prise peu banale pour un pêcheur de Villers-la-Ville...
RépondreSupprimerC'était aussi l'occasion de tester la pharmocopée appropriée à la jungle: efficace j'espère?
Pas de visites de scolopendres et autres bestioles sympathiques pendant la nuit au moins?
C'est certainement une expérience dont vous vous souviendrez entre toutes!
Bises de Lasne et de Genval.