mercredi 23 novembre 2011

Lipez – Bolivie, le retour

Nous aurions préféré être avec la Tégécar, c’est sûr. Mais en même temps, c’était aussi très cool de se laisser conduire et de partager cette journée avec Françoise et Marc, deux français en vacances pour quelques semaines sur le continent.

Le tour prévu nous conduira au lac blanc au pied du Licancabur à la silhouette conique, au lac vert, aux geisers « sol de manana » et au lac coloré. Un seul mot suffira, le reste sera en image : Splendide !


Laguna Blanca


Laguna Verde



Sol de manana


Laguna Colorada

Thermes de Polques

Un mot d’explication quand même… La laguna Blanca tire sa couleur de sédiments fossilisés, la laguna verde d’une forte concentration en cuivre et en arsenic ; la laguna colorada, du borax (pour le blanc) mais aussi de micro-organismes et de mini-crustacés pour le rouge. Les geysers quant-à-eux, rejettent avec force et en permanence du souffre à une température de 180°. Entourés de volcans, la veine volcanique  lâche la pression dans ce champ de geyser à près de 5000m d’altitude. Très odorant et très impressionnant.

Les photos sont ajoutées à la galerie photo Bolivie. Une galerie Chili est également ouverte.

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San Pedro de Atacama et environs


A Calama, nous constatons que la réparation n'est pas suffisante et nous en testons une deuxième avec l'aide de Luis, mécano super sympa qui nous aide malgré qu'il soit en congé. Merci ! Maintenant, espérons que cela tienne jusqu'à Santiago.

San Pedro de Atacama est une zone désertique à partir de laquelle nous comptions retourner un peu en Bolivie. Avec regret mais pour éviter tout problème, nous avons préféré laissé la Tégécar au repos et partir 1 journée avec une agence pour ne pas louper ces paysages si beaux (voir message  suivant)

San Pedro est touristique mais sympa, un petit village tout en terre, avec sa place et sa rue principale en piétonnier.


Le Padre Belge... Gustave Lepaige. Une rue et surtout le musée porte son nom.




Au Sud, s'étend le désert d'Atacama. Au cœur de celui-ci, la Laguna Cejar. La saturation en sel y est tellement importante que l'on y flotte comme dans la mer morte.




Autre particularité de San Pedro et sa région, c'est son ciel. Les étoiles y sont si nombreuses et le ciel si clair que les télescopes parmi les plus grands du monde sont construits dans la région. Pour en savoir plus, nous participons à une soirée d'observation avec Alain, scientifique français, aussi passionnant que passionné… Seul regret, ne pas avoir su prendre la lune en photo à travers le télescope car elle n’était pas là ce soir… La vue de Jupiter et les nombreuses informations reçues ont vite fait oublié cette absence de lune.


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Humberstone – Iquique


En bordure de la panaméricaine, un peu avant Iquique, nous découvrons de nouveaux géoglyphes. Celui-ci est la plus grande représentation d'un homme qui existe. Il atteint 80m de hauteur. Il représente un chamane puissant avec, dans une main, un sac d'herbes médicinales, dans l'autre, une lance. 
Nous visitons aussi la ville fantôme d'Humberstone. Au temps de gloire du nitrate chilien, le site était peuplé de plus de 3000 familles de mineurs. Abandonné depuis 1960, il est aujourd’hui ouvert au public.


Découverte de la machine à écrire...



Une renommée internationale allant jusque Bruxelles




Arrivée à Iquique par une descente impressionnante. Deuxième ville du Chili en terme de richesse, elle s'est développée grâce à une zone franche de commerce. Visite du musée régional avec des momies chinchorros, les plus vieilles du monde,  plus de 8000 ans ! Nous trouverons sur place un garage agréé par Land Rover car les problèmes de puissance de la voiture sont revenus. Ils ont découverts que le tuyau reliant l'intercooler et le turbo était troué. Après une réparation de fortune, nous repartons mais nous devrons changer la pièce à Santiago.



Un exemple parmi d'autres de l'architecture coloniale mais aussi des magnats du nitrate



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Arica


Passage de frontière assez rapide et arrêt à Arica. Nous avons l'impression d'être en Europe... Peu d'intérêt pour cette ville qui a été le siège d'une importante bataille entre le Chili et la Bolivie. Et oui, c'est ici que la Bolivie a perdu son littoral.


La ville a reçu le concours d'un certain Gustave Eiffel comme architecte de sa douane et de son église.




Etape en bord d'océan sur la route du sud.









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Pérou,la touriste...






C'est vrai que nous n'en avons vu que le sud et l'on dit le nord plus authentique. Mais notre impression est forte : c'est ici que nous avons retrouvé notre statut de touriste. Au Pérou, nous ne sommes pas vus comme des gringos mais souvent comme des portefeuilles étrangers. Exceptées les zones très reculées et assez étonnamment la région d'Arequipa, le Pérou est avant tout touristique. A Cusco, c'est le must, une proposition tous les 20m : resto, artisanat, tour au Macchu Picchu, massage,... C'est le seul pays où l'on nous propose sans arrêt de prendre une photo contre de l'argent. Côté positif, il existe beaucoup d'infrastructures pour le tourisme. Côté négatif, outre l'agacement, des droits d'entrée sont demandés partout jusqu'à atteindre des sommets avec Cusco et la vallée sacrée.

Deuxième constat après la Bolivie, le développement du pays est de loin supérieur : état sanitaire, état des routes, l'agriculteur a parfois un tracteur et l'agriculture industrielle existe, présence de supermarchés, de viande dans le frigo,... Le niveau de vie y est supérieur même si la pauvreté reste bien présente mais sans doute moins généralisée.

Au Pérou, on mange bien, même très bien. On parle dans le monde culinaire de révolution culinaire péruvienne. On peut manger un « menu » dans une auberge de village pour 1 ou 2€ comme on peut prendre des plats sophistiqués pour 15 voire 30€.  Dans les lieux touristiques, on peut aussi payer cher pour un repas quelconque... Il y a de tout mais on y a bien mangé et sans être malade une seule fois J Des viandes et légumes sautés, du ceviche (poisson cru), des fruits de mer, des poissons aux 4000 variétés de pommes de terres !

Autre impression, le pays semble moins « politique » que les autres. Peu de manifs (ça manque un peu...), peu de débats sur les places publiques semble-t-il. Le président Ollanta est difficilement classable si ce n'est qu'il est plutôt nationaliste identitaire sans être extrême. Le pays a connu une croissance importante ces dernières années malgré un passé politique très difficile fait de très nombreux coups d'état et d’une ancienne présidence plus tournée vers le profit personnel que le bien de tous.

C'est un pays très diversifié aussi, allant de la jungle au désert et aux multiples activités possibles. Il faudrait bien plus d'un mois pour mieux le connaître.

On a passé de bons moments au Pérou, baigné dans le fabuleux passé Inca. Nous avons découvert une civilisation sensationnelle. Et puis, des paysages qui restent en mémoire comme Paracas, les dunes,... 

Les « j'aime » « j'aime pas » des Tégé

Thomas : J’ai tout aimé : les musées, le buggy, le sandboard, jouer sur la plage. Mais je n’aimerais pas être un Inca et qu’on déterre mes os dans 500 ans.

Elodie : J’ai aimé retrouver la plage pour pouvoir jouer dans le sable et construire des châteaux. Le buggy et le sandboard  c’est génial! Voir des dauphins en leur endroit naturel et non au zoo. J’en rêvais! De nouveaux voyageurs rencontrés qui sont très chouettes !
J’aime le Pérou car on retrouve du bon CHOCOLAT !!

Gwen : J’ai aimé pénétrer le monde fascinant des Incas, découvrir leur culture, leur art, leur architecture. L’émotion ressentie à la découverte de tombes d’enfants datant de près de 1000 ans. Les paysages incroyables des déserts de sable, et les sensations fortes du buggy des sables et du sandboard. Les plages du Pacifique, avec ses dauphins, ses pélicans, ses pingouins, ses vagues renversantes ;-) , … Encore tant de rencontres, riches et inoubliables, qui nous construisent et (re)construisent notre voyage.

Etienne : De nouveaux amis voyageurs, la découverte des déserts, les Incas, le Pacifique, la santé retrouvée pour tous, voir les enfants grandir autrement,… voici quelques-uns des  meilleurs souvenirs. Seule ombre au tableau, le retour de problèmes mécaniques que l’on croyait disparus...


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