Bon d'abord, j'ai promis de raconter l'histoire de la douane et de la sortie du port.
Une nouvelle journée au port... j'adore!
Arrivée au port à 9h30. On se retrouve en groupe, Adrien, un français très sympa et trois allemands au look paracommando. 10h30, entrée dans le port, avec le casque. On prend trois bus différents pour arriver au bon arrêt.
Après 30 minutes, ouverture des containers. Adrien le premier. Je passe en second. Ouverture, tout va bien. Désanglage et autorisation de sortie. Batterie à plat :-(
Dans cette fameuse journée du 6 juin, je n'avais malheureusement pas vu qu'un accessoire était resté branché.... On sort la voiture au treuil accroché à un clarck. On met des câbles sur la voiture d'Adrien, rien n'y fait. On branche avec ses câbles ma batterie auxiliaire. Rien n'y fait. On attend que ça charge... rien.
Les dockers, super sympa, essayent plusieurs choses et puis, on accroche le câble du treuil au clarck... Nous voilà parti pour un 100m dans le port, en deuxième, on lâche l'embrayage et.... un peu comme la fumée blanche du pape, ici la fumée noire sortant du pot est accueillie par les applaudissements de tous.
Viens ensuite, la découverte de l'ouverture du container des allemands. Incroyable, un camion quasi démonté, qu'ils ont mis 3h à remonter. Pour aller plus vite, on les a même aidé. Ils transportent sur le plateau des pièces détachées pour construire un bateau de 10m de long pour descendre un fleuve brésilien avant d'attaquer l'amazone. La douane vient inspecter l'intérieur de notre véhicule. Longue attente ensuite en attendant le remontage du camion. Puis passage au scanner pour la drogue. Ensuite nouvelle attente devant les bureaux. Et enfin, on nous appelle pour signer les documents. On nous dit que tout est ok. On passe le check du Terminale du Rio del plata. On se dit Youpie, c'est fini... et puis, un nouveau douanier intervient, stoppe la tégécar. Indique à notre transitaire que ce n'est pas normal qu'il soit écrit uniquement "Vehiculo" sur le document alors qu'il y a surement plein de chose à l'intérieur. Il me demande d'ouvrir et commence à tout fouiller en disant, ceci interdit, ceci interdit, etc... Myriam, l'agent transitaire me dit de ne rien faire. Après 5 minutes du fouille, il sort. Il est suivi par l'agent. Ils ressortent et moi je peux y aller. A la sortie, en attendant Adrien, je raconte à un jeune douanier sympa que son collègue rouscaille pour un kilo de sucre et il me dit ... non, c'est pour de l'argent... voici donc ce qui s'est passé dans la cabine du douanier... encore de la corruption...
Voici donc la longue histoire... Durant tout ce temps, pas moyen de prévenir Gwen, sans téléphone, de mon retard de 7 heures sur nos prévisions. Encore une fameuse journée.
Bivouac le soir dans Buenos aires, à Puerto Madero, dans un endroit calme qui nous a été renseigné par les Tropeto. Un bord de parc, à 100m d'un café avec wifi, le tout avec le luxe d'être gardé 24h sur 24 par la préfecture de police. Une voiture de police se trouve en permanence à 20m de nous, avec un petit "hola" des policiers très sympa en prime ;-)
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Un seul mot... Bravo Etienne pour ta patience !!!
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