Buenos Aires - le retour

Près de 7 mois après notre arrivée, nous retrouvons la capitale fédérale. Ces beaux côtés, comme Puerto Madero,  la réserve naturelle, les petits quartiers historiques, les arbres en fleur,... mais aussi l'autre face de la lune... ça pue encore plus sans doute aussi avec la chaleur. A cette période, il y a bien moins de voiture,  les portenas étant tous à la plage... euh, non, autour d'un assado (barbecue) dans un camping. Bien plus qu'en juillet, au coeur de l'hiver, la pauvreté est visible. Des campements de fortune envahissent les places, de nombreux sans abris dorment sur les bancs publics.

Côté face: le congrès et le monolythe du km 0 d'où sont calculés tous les km des Routes nationales.

Côté pile: le même parc, lieu d'habitation de sans-abris

Buenos aires, c'est aussi son port qui nous aura "acceuillis" pour deux nouvelles journées de formalités qu'il n'est malgré tout pas trop difficile à réaliser quand on a les trois ingrédients indispensables: l'avoir déjà fait une fois, avoir un intermédiaire et le plus important, avoir de la patience!

C'est dans la boite.

L'avantage du transport en container, c'est la garantie de retrouver un véhicule en parfait état... No comment!

Notre principale activité durant ces quelques jours aura été d'opérer le transfert de nos effets personnels de la Tégécar à ce que l'on appelle des sacs à dos... pas vraiment le même format pour le rangement mais tout à l'air de rentrer. Tous les voyageurs sont d'accord là-dessus, le voyage apprend aussi à vivre avec le stricte minimum... Achat de sacs, de "claquettes" ou "clapettes" selon les régions pour remplacer les confortables Crocs... Tri des classeurs d'école, backup d'ordi,... Réservation d'un bed and breakfast à Johannesburg pour notre escale,... Vous imaginez bien le type d'occupation que nous avons pu avoir durant ces quelques jours.


Mais on a aussi profité de cette ville qui offre tant de possibilités culturelles. Et puis, on a déjà passé dix jours ici mais nous n'avons certainement pas tout fait... Nous avons été nous promener dans la réserve naturelle située à l'arrière de  Puerto Madero. Tiens, j'ai pas fait de photos... Acte manqué? Peut-être un mauvais souvenir d'appareil photo à Buenos aires (les lecteurs du début comprendront...). Cette réserve permet en tout cas de voir la capitale autrement et de respirer un peu.

Autre ballade, le jardin botanique de Buenos aires. Décidément, en l'écrivant maintenant, je me dis que la nature nous manque déjà...

Dernière visite, le musée des beaux arts (Photos interdites). Il nous avait déjà fait de l'oeil en juillet passé mais nous ne l'avions pas visité. Ici, la culture est accessible à tous, ce musée offre même un accès gratuit toute l'année. Un intéressant musée avec de très beaux tableaux. Très instructif pour les enfants aussi car il regroupe plusieurs collections d'époques diverses, de styles forts distincts et de peintres très célèbres comme Renoir, Cezanne, Degas, Van Gogh, Brueghel,... Au retour du musée,  les enfants s'essayeront avec succès au dessin de perspective.


Nous avons logé dans une auberge de jeunesse en compagnie d'Adrien, Marlène, Paul et Léa qui nous ont rejoints après deux jours. Toujours aussi sympa de passer du temps ensemble. Super de faire toutes les démarches à deux, avec Adrien, pour les voitures. Jeu non stop pour les enfants. Plaisir pour tous de faire la fête ensemble. Pour eux, c'est la fin du voyage, pour nous, c'est aussi la fin de quelque chose. Et puis, quand on part un an, ça doit bien arriver de temps en temps: un annif. Le premier de la famille, c'est le mien. Autant répondre à la question de suite, 39 ans. Un beau souvenir, fêté à l'Argentine, l'indispensable assado de viande rouge mais aussi d'abats. Je profite du blog pour vous remercier pour les nombreux messages que vous m'avez envoyés par le blog, mails ou par les sites de réseaux sociaux. Simplement merci.

Ouf, j'ai de l'aide pour éteindre les bougies. Si ça continue comme ça, je vais en avoir de plus en plus besoin...

Après tout cela, c'est l'heure des avions et des adieux. Pour eux, le départ c'était hier. Séquence émotion au moment de se quitter mais aussi soulagement. Non pas de les voir partir mais d'entendre que la grève qui bloque l'aéroport international depuis 6 heures du matin a l'air de se lever. Ils ne sont pas revenus à l'auberge, nous les supposons donc dans l'avion.

Pour nous, le départ, c'est pour dans quelques petites heures. Courte escale au Brésil fin d'après-midi et longue escale à Johannesburg en Afrique du sud pour demain matin. Départ pour l'Asie samedi soir.
 

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